En suivant nous avons l’avenue Alphonse Loeul. Auparavant c’était l’entrée de l’allée cavalière du château. Elle aboutissait rue du Billemont mais était fermée par une grille de chaque côté.

Nous avions laissé le côté gauche au n° 491. A la place du marchand de meubles, il y avait autrefois 2 petites maisons. Dans l’une d’elles au 501 habitait Clémence Herman, dont le rire retentissant est resté célèbre. Quand elle allait à la fête ou foire au plaisir, son rire éclatait soudain. Il était impossible de résister et 2 minutes plus tard toute la salle rigolait, parfois sans savoir pourquoi. Il faut dire que des «­farceurs­» l’amenaient à ce rire et quand c’était possible mettaient Clémence devant un micro.

Juste à côté, l’entreprise de maçonnerie Laperre, une entreprise familiale depuis plusieurs générations. En 1884 on trouve un Charles-Louis Laperre-Capelle qui demande la permission d’installer une briqueterie temporaire route de Bousbecque (rue Pasteur). Il n’était pas rare qu’un entrepreneur installe une de ces briqueteries prés de l’endroit où il y avait une construction importante à faire une ferme par exemple. Et le trou creusé devenait une mare dans une pâture. Une autre demande fut faite en 1895 à la Viscour et une autre encore en 1903 au Pied de Bœuf. Le dernier Laperre arrêtera son entreprise au début du siècle passé. Il n’avait pas de descendant pour reprendre le flambeau.