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un commissariat à la place du
pigeonnier
A la sortie du centre Vansteenkiste rue de Lille, sitôt après la conciergerie, se trouvent les locaux du commissariat de police de Roncq et Linselles. C’est le premier bâtiment construit à Roncq pour abriter les services de police. Les archives de la ville possèdent des plans datés du 14 mars 1961 et une autorisation d’agrandissement du 26 novembre 1981. Jadis les garde-champ; puis la police, avaient leurs locaux dans des immeubles pas spécialement réservés pour eux. On les vis successivement: dans la mairie de Roncq construite sur la place en 1783. 2) Dans la mairie à l'emplacement de l’entrée de la salle Georges Catry. 3) Rue des Frères Bonduel (alors rue de Bousbecque) dernière maison à droite avant le rond-point. 4) Rue de Lille, dans l’ancienne graineterie Catteau, aujourd’hui boutique à l’enseigne «Instant Présent». 5) Dans le bâtiment central du centre Vansteekiste qu’ils quittèrent pour emménager dans les locaux actuels. Le commissariat dispose de locaux à usage de: salle d’accueil, bureau du commandant, bureaux divers, locaux à usage du personnel et une cellule de garde à vue. Le responsable du secteur de police de Roncq-Linselles était jusque fin septembre 2002, le commandant Christian Doutreluigne qui fut alors nommé à Tourcoing. Il était resté 17 ans à Roncq. Lui succède alors le capitaine Millescamps, responsable du commissariat de Mouvaux-Bondues, qui en plus de cette fonction assume la responsabilité du secteur de Roncq Linselles. Les roncquois sont très heureux du maintien de leur commissariat, dont bon nombre des policiers sont originaires de nos villes ou des environs et pour certains depuis plusieurs générations. Plusieurs d’entre-eux participent à la vie d’associations, société etc... Dans l’ensemble, des gens qui connaissent parfaitement le terrain. Il est loin le temps des garde-champêtres Dhalluin, Olivier Devogne, du début du siècle passé, dont la crainte suffisait à ramener le calme. Des grands costauds moustachus qui ramenaient «Manu militari» en prison le «coupable»ou «rétif». Nous avons connu les agents Debaeker et Verhoestrate avant la guerre 39-45, deux gardiens de l’ordre pour Roncq.
Mais aujourd’hui avec l’extension des zones d’habitation, implantations de commerces, activités, CIT etc... notre commissariat est plus qu’indispensable. Sera-t-il suffisant dans quelques décennies, les futurs historiens le diront.
Jacqueline et Julien avec l'aimable autorisation de Nord
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