Après l’école Paule Kergonard se trouve le Hameau de l’Orangerie qui va de la rue de Lille à L’avenue Alphonse Loeul. C’est près de cette dernière que se trouve l’ex, orangerie du château Tiberghien. A l’emplacement du Hameau existait autrefois une ferme très ancienne, en dernier lieu exploitée par Fortie. Elle appartenait au début du 19ème siècle à Jean Louis Matturin Bernard Propriétaire du château voisin, en 1912 à Mme Marguerite Cavrois Lagache Fille de Julien Lagache. Le dernier propriétaire serait M. Bonduel. Cette ferme avait une particularité architecturale. Le toit d’une des granges était soutenu par des piliers dont la base était une colonne de pierre ronde d’une seule pièce. Lors de la démolition de la ferme. André Lemahieu en sauva trois qui partaient à la décharge. Il s’en servit pour construire sa chapelle de l’Esprit Saint qui se trouve près de sa maison rue de la Briqueterie. Ces colonnes soutiennent le toit de la chapelle très lourd puisque couvert de lamelles de plomb. D’après une personne compétente ces colonnes pourraient être de l’époque Gallo-Romauine mais on ne sait leur provenance. Après le Hameau de l’Orangerie était installé un marchand de charbon Adolphe Destombes. Sitôt après la carrière Minique un chemin de terre bordé de quelques maisons. Il menait à une ferme disparue, nous a dit Gervais un vieux roncquois, à l’endroit où on construit des maisons aujourd’hui. Nous l’avons connu en impasse, jusqu’à l’ouverture de l’avenue Alphonse Loeul. Le Faubourg avait quelques commerces et activités. En suivant, vers Halluin, des modistes, les soeurs Dhalluyn. Puis un café un peu plus loin. Au 400 aujourd’hui, Clément Bayard marchand de chevaux et plus tard transporteur tenait aussi un café. Il y eut aussi après la dernière guerre un cordonnier, Jules Callemyn. La dernière demeure fut un magasin d’alimentation et produits ménagers, plus tard garage Keignaert puis Tadrowski et ensuite une imprimerie.