Au 308 actuel se trouve une fleuriste. Cette maison se trouvait déjà sur le cadastre de 1830 mais on ne sait pas qui l'habitait à cette époque. En 1912, c'était un estaminet ayant pour enseigne « Au tonnelier ». Il était tenu par Jules Cornard, tonnelier de son état. Il fut maire de Roncq de 1925 à 1935 et conseiller général. Plus tard, en 1947, c'est un peintre qui s'y installa: Albert Van Den Bogaerde, membre du Comité des Commerçants du Centre (ne comportant pas ceux du quartier de la Gare).

L'auto-école du centre, aujourd'hui le fleuriste Photo Bernadette Vandevyvère.

Ce comité fut remplacé, en 1969, par « L'Union Roncquoise des Artisans et Commerçants » réunissant Roncq Centre et Blanc-Four. C'est Albert, aidé de son oncle, Marcel Dhellem, qui construisit Rigobert, le géant de la fête des allumoirs et autres festivités roncquoises. En ce temps-là, Rigobert avait un bras articulé et saluait la foule.

Devant cet avion posé dans un champ de betteraves au Blanc-Four, on aperçoit Jules Comard (le 3' debout en partant de la gauche, près de l'aile), maire de 1925 à 1935.

C'était l'oncle Marcel, assisà l'intérieur du géant, qui manoeuvrait le bras à l'aide d'une corde passant sur une poulie. Il assura ce service de 1954 à 1969, date à laquelle fut créé le Comité des allumoirs. L'épouse d'Albert tenait le commerce de peintures, droguerie, papiers peints, etc. Quand ils prirent leur retraite, un autre peintre s'y installa quelques années. Puis ce fut l'autoécole du Centre et actuellement Valérie, la fleuriste. Evidemment, la façade a
bien changé depuis le début du siècle mais l'histoire ne dit pas ceux qui ont fait les travaux, faisant d'un estaminet un magasin avec de grandes vitrines. Mais ce fut Albert qui transforma la façade.

Nous voici maintenant sur le parking de schiste rouge. Il y avait là plusieurs maisons sur le plan de 1830. Celle qui portait le n°314 avait des ancrages indiquant la date de sa construction: 1824. Elle appartenait à Mme Veuve Bonduel. En 1880, c'était une boulangerie. Le fournil était derrière la maison. Un passage donnant rue Henri-Barbusse (des Chats Huants) permettait de décharger les sacs de farine. Les boulangers successifs furent: Cousinne Frère et Sœur de 1880 à 1882. Cousinne Floris de 1883 à 1887 et Cousinne Carlos de 1887 à 1913.

Les ancrages de la maison du bourrelier 1e cliché a été pris en 1988.