RUES DE RONCQ - NORD ECLAIR

LE 373 RUE DE LILLE: DU GRAINETIER AUX POLICIERS

Cette semaine, la chronique historique de Jacqueline et Julien nous emmène au 373 de la rue de Lille. Un endroit qui ne cessa de changer au fil des années. En effet, du grainetier aux policiers,

L'école officielle de la rue de Lille avant 1911 Aujourd'hui devenue l'école Louis PerGaud

A quelques mètres de là, au 373, était installé, vers 1880, un grainetier vendant grains et fourrage en gros ou au détail.

Ce fut ensuite l'Essor Agricole où les cultivateurs roncquois venaient s'approvisionner en semences et engrais.
On se souvient d'une belle plaque émaillée représentant une cigogne et vantant les mérites de la potasse d'Alsace au début du 20" siècle.

Du commissariat au garage auto

Pendant la guerre 39-45, on installa à cet endroit le commissariat de police de Roncq. Puis ce fut un commerce de motos et cyclomoteurs avant un garage auto et aujourd'hui à l'enseigne "Instant Présent", une boutique de cadeaux, objets de décoration et bijoux.

Du côté de Pergaud

Nous voici maintenant à l'école Pergaud. En 1850, il existait déjà une école pour les filles rue de la Latte (Départementale Galissot) qu'avait fait bâtir le curé Nanninck. Une école pour garçons était aussi installée rue du Billemont, mais le préfet trouva que l'instituteur laissait beaucoup à désirer et ne remplissait plus les conditions nécessaires à l'exercice de ses fonctions. Il demanda au maire, M. Duquennoy, de s'occuper de faire bâtir une autre école au plus vite.

Le 5 février 1850, le conseil municipal autorise le maire à acheter une maison appartenant aux héritiers Loridant-Bouton front-à-rue de la route de Lille à Menin.

Les Frères Maristes furent choisis comme instituteurs. Le 1 avril 1851, trois d'entre eux s'installèrent et dès le 3 avril, 89 enfants étaient inscrits. A la rentrée, le 22 octobre 1851, il y avait 176 élèves.

La vie de l'école suivit son cours jusqu'au 17 juin 1888 où les Frères furent expulsés. selon les nouvelles lois de Jules Ferry, pour faire place aux instituteurs laïcs.

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