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Nouvelle tranche de vie au 336 rue de Lille. En l’occurence celle de Georges Catry dont le nom est celui, emblématique, de l’une des salles publiques les
plus fréquentées de la commune. Saviez-vous qu’il avait été conseiller municipal alors que son épouse tenait une mercerie ?
Les 334, 336, 338, appartenaient à Alphonse Selosse, épicier au 334. Victor Forrest lui succèda en 1924, puis remplacé par un cordonnier, Prosper Cats qui
y installa un atelier de vente et réparation de chaussures. Tout le monde connaît la salle « Georges Catry ». Georges, conseiller municipal en 1945, est
mort en 1946 et la municipalité décida de donner son nom à la salle nouvellement construite. Il habitait au 336 et travaillait dans le textile, son épouse
Eglantine tenait une mercerie.
C’est maintenant un magasin de vêtements. Du 338, on ne connaît pas grand chose, seulement qu’avant et un peu après la guerre 39-45, Agnès y était coiffeuse
pour dames.
La pharmacie au 340 était déjà sur le cadastre de 1830 sans que l’on sache qui l’habitait. En 1912, Florimon Dumoulin, pharmacien et marchand de vins et
spiritueux, y résidait. Il fournissait les médicaments des pauvres du bureau de bienfaisance. Pris en otage par les Allemands en 1914, il fut aussi
prisonnier dans la poudrière, rue Wallerand. Pharmacien de 1904 à 1929, il cessa son commerce de vins et spiritueux en 1920.
De 1930 à 1948, Auguste Anselin et son épouse Pâquerette prirent le relais, suivis d’André Flaig de 1948 à 1968. L’officine est tenue actuellement par M. et
Mme Potencier. La pharmacie de M. Anselin était un vieux magasin. Une clochette sonnait quand on ouvrait la porte. Sur des étagères, figuraient de nombreux
bocaux décorés comme on n’en voit plus que chez les antiquaires, contenant des plantes et poudres diverses, dont le nom était imprimé en latin. Sur le
comptoir, trônait une petite balance de précision qui servait à peser les tisanes ou autres produits prescrits par le médecin. Il était courant d’y revenir
chercher le lendemain des remèdes réalisés par le préparateur en pharmacie .
Sur le plan cadastral de 1830, le 342 est une grande maison qui, outre la librairie d’aujourd’hui, comprenait aussi le vidéo club qui se trouve juste
derrière rue du Billemont. L’ensemble appartenait à Me Rouzé, notaire dont l’étude n’existait pas encore. Une carte postale de 1900 nous montre à cet
endroit une maison déjà assez ancienne. C’était un café tenu par Camille Catteau. Au fil des ans, il y eut une dizaine de tenanciers. En 1930, c’était Marie
Quidousse. Comme elle y avait ajouté une friterie on lui donna bientôt le surnom de " Marie Frite ". Lors de la fondation des « Accordéonistes Roncquois »
en 1933, ils choisirent comme siège le Café de Marie, de même la société des pêcheurs à la ligne en 1947. En 1954, Pierre Bryckaert y ajouta un commerce de
journaux, puis supprima le cabaret.
Julien et Jacqueline
Jacqueline et Julien |
Jacqueline et Julien avec l'aimable autorisation de Nord
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