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Rue de Lille en 1937. Au fond à gauche, l'église Saint Roch.
| Sur un plan de 1744, on
peur voir le "Cabaret du Blan" (sans le c) Four au coin de
la rue de Lille et de la rue de Tourcoing. Avec ses trois corps de bâtiment,
il ressemble plutôt à une auberge.
L'appellation Blanc-Four où le qualificatif vient avant le nom (comme dans Blanc-Seau, Vert Baudet, Brun Pain) est courante dans notre région et pourrait venir, soit du flamand, soit du patois. Mais pourquoi Blanc-Four? Certain émettent l'idée qu'un four à chaux existait en ce lieu. Mais notre sol ne contenant pas la craie indispensable, il aurait fallu la faire venir de loin, ce qui aurait été coûteux. Pourtant à Linselles, il existe une rue des Chauffourniers! Le plus vraisemblable est que la cabaret du Blanc-Four, comme les auberges et les fermes de ce temps-là, possédait un fournil où les habitants du hameau pouvaient venir faire cuire leur pain dans ce "four banal" comme on appelait cela à l'époque. Etait-il blanc de farine ou blanchi à la chaux? toujours est-il que le nom reste au cabaret et petit à petit le nombre d'habitants augmentant, le hameau prit le même nom. Le 18 mai 1794, eut lieu la phase finale de la bataille de Tourcoing entre les français et les coalisés (Anglais, Autrichiens et Hollandais). Dès quatre heures du matin, une escarmouche opposa au Blanc-Four les troupes françaises, sous les ordres du général Souham et les Autrichiens conduits par le général Clairfayt qui, venant de Menin, avaient passé la Lys à Wervicq et se dirigeaient vers Tourcoing. Les ennemis durent se replier en incendiant Linselles au passage pour ralentir les Français qui les poursuivaient.
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hameau du Blanc-Four grandissait et Ienomtire deses ha~nwaitaitciù~t Pborfàire eflwrVU k<iIS m(>rW, r mader, kire t~ser ieqrs entara', ou tout simplement aller à la messe le dlmand>e Ies~nsdevaient&ire 1,500 km pourvenir à St flatpar une rinede Lilleen mauvais étatà 1'époe que.
lis auraient bien voulu avoir une église au hameau. En 1864, quelques notables prennent l'affàire en main et Ianoent une souscription. Une commission est nommée afin de recevoir les dons qui permettent d'acheter le terrain. La première pierre est posée k 17 mai 1865. Uédi§ce sera achevé en 1877, c'est l'abbé jean-Baptiste villain, alors vicaire à St-Pi~ qUi en sera le premier curé.
M. Louis Dassonville fixe Sa résidenoe d'été au 'flanc-Four et comme cadeau d'arrivée il décide de compléterlatoûr qui s'arrètaitàla hauteur du toitde l'é-, mais la flèche ne fut jamais construite.
Des habitants du Blanc-Four nous ont ditque, par temps dair, il était possible de la tour, avec des jurnellesou une 'otipie vue, de voir la côte. C'es possible. Mais oe qui est oertain, c'est que toutes les armées (françaises, anglaises, allemandes) pendant les deux dernières ~erre~ en firent un poste d'ob servadon. Comme beaucoup d'églises des environs, st-Roch -t d'hôpiwI à l'armée allemande.
Le ca~ du BLmcqbur
(chaibori, pommes de 'env), au débutdù siède. a aujourd'hut
(Photo Ca. Rd
Il n'y avait aucune école au Blanc-Fouretles enfants devaient venir au centre pour sinstruire. Voulantoemédieràoela, la munkipal~té fera cônstruire, en 1865, une salle d'asile avecécole de fille confiées aux Soeurs de StAndré. Puis une école de garçons confiée aux Frères Maristes. En 1888, avec la loi sur la latisation des'écoles communales, oe sont des institutions laïcs qui instruirons les enfants. De nouvelles écoles libres fuoent bâties au Blanc-Four.
En 1912, plusieurs élus du
Conseil inunicipal habitant au harneau émirent l'idée de faim du Blanc-Four une commune autonome: <Nous avons notre ~ise, nos écoles», disait Pierre L..., <pourquoi pas notre mairie et notre bureau de poste»? Malflt les ¶20 si&1atums de la pétition, l'idée ne fut pas retenue.
Jacqudine et julien
Pw>'sr contacts: 'acqudinea"
03.20.9&47~ ou julien au
03.20.37.8193. DiS-dIe 30 mars, f*ouwr la rire du Bois flanc
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Jacqueline et Julien avec l'aimable autorisation de Nord
Eclair moyens techniques CRRAI http://www.crrai.com tél:03.20.94.12.32 |
