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RUE DES ARTS zoom sur la vue aérienne

 

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Depuis la rue de Lille près de l'auberge de la tête d'Or, elle rejoint la rue de Latte.

On la voit déjà sur un pIan de 1590 (le plus ancien document que nous connaissons) paru dans l'histoire de Roncq de l'abbé Coulon.

La première maison de ville fut construite en 1784 à l'angle gauche de la rue des Arts et la rue de Lille, et démolie en 1922. Une photo de 1906 nous montre un passage étroit qui s'élargit ensuite.

A droite une maison porte encore en ancrage la date de sa construction, 1824 (pompes funèbres). A l'emplacement de la salle Georges Catry s'élevait un vieux bâtiment construit en 1839 par la municipalité afin d'y loger les 2 vicaires de la paroisse. Les élus de 1913 avaient décidé de faire construire à cet emplacement un hôtel de ville grandiose car celui de 1784 devenait vétuste.

mais va la guerre de 1914-1918 et le projet tomba à l'eau. En 1919, le Conseil mupicipal voulait le reprendoe maisi l dût se rendre à l'évidence, après les nombreuses contributions de guerre versées à l'occupant:il n'y avait plus d'argent en caisse. Puisque la maison des vicaires leur appartenait, ils décidèrent de la transformer en mairie, en priant ces messieurs d'aller ailleurs.


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De la Salle Catry à la quincaillerie Lebrun

C'est après la seconde guerre mondiale que la commune acquit le "château Tiberghien" (bibibthèque et école de musique), afin d'y aménager un centre d'accueil pour les prisonniers libérés et ensuite d'y installer la nouvelle mairie. Le premier mariage qui y fut célébré le vendredi 17janvier1950; était celui de y Mlle Andréa Vanlerberghe et M. Gérard Wermeersch.

Le vieux bâtiment fut démoli pour céder la place à une salle des fêtes avec à l'étage une bibliothèque municipale dont étaient responsables M. et Mme Messelis, directeur et directrice de l'école communale (Pergault) à l'époque. Georges Catry conseiller municipal, étant décédé quelques années auparavant Il fut décidé d'honorer Sa mémoire en donnant son norn à la salle.

Au n° 10 qui abrite aujourd'hui une partie des archives communales, il y avait une quincaillerie, qui fut tenue par trois générations de Lebrun:Julien, Joseph (en même temps organiste à st-Piat de 1932 à 1947) et Léon. Sur Ies en-têtes de lettres du premier, on pouvait lire: "location de baignoires".

Vers les années 1930-1932, pour faire marcher unposte de TSF, il fallait bien sûr de l'électricité, une antenne extérieure mais aussi une bonne prise de terre. pour ce faire, on prenait un long tube de cuivre que l'on enfonçait dans la terre. Au bout dépassant, on attachait un fil de cuivre. A l'autre ertrémité du fil, on adaptait une fiche Jack' qui était enfoncée dans le poste. Albert Maton qui habitait alors au n°12, voulut en mettre une en place. Voulant enfoncer le tube, il rencontra d'abord une forte résistance puis d'un seul coup. Plouf! Son morceau de cuivre disparut. Une deuxième puis une trois tentative n'eurent pas plus de succès. Albert n'insista pas. C'est bien plus tard que l'on apprit que sous ces maisons, la quincaillerie ainsi que sous l'auberge de la Tête d'or, il existait une sorte de cave voûtée et maintenant murée qui pourrait bien être l'aboutissement du mystérieux souterrain partant du manoir de Créquillion.

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Avant 1844, la rue des Arts longeait le cimetière entouré de I haies qui se trouvait alors autour de l'église. Des ossements humains ont d'ailleurs été mis à jour lors de travaux de canalisation en 1990.

Au n0 1 se trouve le presbytère. Il date de 1883. Celui qui ~ existait avant, était sur le même terrain, derrière l'église, à l'em- a placement de la oebine électrique. c

c

A dmite, il y a maintenant le CCAS. Cette demeure, telle que t nous la connaissons a été construite en 1907 par Jules Desurmont, industriel à Tourcoing. Elle~remplace celle qui fut bâtie ~ en 1775 par Jacques Carton, notaire royal. Maître Carto~ avait < une fille, Anne Marie, qui épousa Louis Desurmont en appor- t tant la maison en do~

Les époux Desurmont-Carton n' y habitaient pas, préférant I vivr eàTourcoing. C'est leur petit-fils Jules q ui décida de venir s'installer à Roncq. Auparavant il fit démolir la vieille maison et bâtir oelle que nous connaissons. Il fit construire une fermette, des écuries de luxe, créa un potager, fit remodeler le parc.

Ce qui p, c'était de ne plus apercevoir la cheminée de son usine située à Toùrcoing, rue Bradfo~ Il j n'hésita pas etfit raser une rangée de maisons de tisserands qui lui appartenait Ainsi du bout dè son jardin, il pouvait voir « funquer l'ballot » de sa chère usine.

~ndant la première guerre mondiale, il évacua en Normandie où il mourut en I 9~8~Ses héritiers ne vou!ant pas habit~r~ Roncq, vendirent la maison à Joseph'yerliaeghe~Meurillon>

'I~ Cnmin -~ - - - ,- - -.

Le château ~Verhaeghe -

aujourd'hui annexe de la mairie

En 1939 et 40, le château servit de cantonnement aux troupes françaises, anglaises, puis allemandes. Le 28 mai 1940, alors qu'ils étaient à peine installés depuis quelques jours, les occupants devinrent comme fous. lis tirèrent des balles incendetous les côtés, cequi eutpourconséquencede met

tre le feu à la maison. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce geste, mais la plus vraisemblable est que les soldats ont trouvé pas mal de bonnes bouteilles dans la cave et qu'ils en ont consommées sans modération. Le château fut i~ tauré après la guerre.

A la mort de Joseph Verhaeghe en 1970, c'est la munidpalité qui acheta la maison pour en faire le bureau d'aide sociale (maintenant CCAS) et y installer le club du 3~ âge.

Au coin de la rue des Arts etde la rue du Dr Galissot, se trouvait à la place du square un petit café: « Au sens interdit» (la rue est depuis longtemps en sens unique) tenu par la famille Aernout (couvreurs en pannes) pendant plusieurs générations,. puis par la famille Thorez. Mais pourquoi la me des Arts? Quels arts a-t-on voulu ainsi honorer?llen existe une à Roubaix, à Lille et dans d'autres villes mais aucun archiviste interrogé n'a pu nous renseigner. -, .- - - -

 

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Jacqueline et Julien

avec l'aimable autorisation de Nord Eclair
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rubrique RONCQ

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